Questions

Combien de kilomètres peut-on raisonnablement faire par jour ?

Tout dépend des étapes et de votre entrainement :

  • Du Mont Gerbier de Jonc à Roanne, il y a beaucoup de relief (des montées mais aussi des descentes) : roulez une journée avec bagages dans une région avec des reliefs, cela vous donnera une idée de votre capacité.
  • Après Roanne, où le plat domine, pour moi la seule limite est la lassitude (et la tombée de la nuit) : l'avant-dernière étape, j'ai fait 150 km faute de trouver un hébergement mais je ne ressentais aucune fatigue.

Prévoyez aussi les arrêts pour les visites : ce ne sont pas les sites remarquables qui manquent !

Pour donner une réponse, je dirais :

  • balade familiale : 20 km/jour
  • cyclotouriste cool : 50 km/jour
  • cyclotouriste un peu sportif : 100 km/jour
  • sportif aguerri : 150 km/jour

Est-ce que ça descend tout le temps ?

On peut légitimement se poser la question : pour que l'eau arrive à la mer, la Loire doit nécessairement descendre !

Effectivement, on passe bien de 1550 m d'altitude à 0 m., mais on fait de nombreux rebonds. Néanmoins, même dans les parties avec reliefs, on fait généralement plus de descentes que de montées (voir les profils des premières étapes).

Est-ce difficile techniquement ?

Non. Il n'y a pas de montées ou de descentes raides sur des chemins escapés, de passages difficiles, ou autres obstacles que l'on trouve parfois sur les circuits VTT.

Peut-on faire tout l'itinéraire en évitant les routes fréquentées ?

Non. Entre Le Puy-en-Velay et Roanne, il y a obligatoirement des passages sur des routes départementales fréquentées. Par contre, il est possible de passer à des horaires où la fréquentation est minime (9h30-11h30, 14h30-16h30).

Où dormir ?

Contrairement à d'autres itinéraires (comme le chemin de St Jacques de Compostelle), il n'existe pas toute une infrastructure avec des hébergements tous les 20 km.

Néanmoins, il y a quand même un grand nombre de chambres d'hôtes, d'hotels et de camping : suffisamment pour trouver où dormir tous les soirs.

Personnellement, je n'avais emporté aucune liste d'hébergements et j'ai toujours trouvé où dormir, sauf à l'avant-dernière étape où j'ai cherché pendant presque 50 km...

  • Campings
    C'est vite devenu mon hébergement préféré. Le grand avantage des campings est que l'on peut arriver à n'importe quelle heure et qu'il y a toujours une petite place qui reste. Il y a de nombreux campings un peu partout, et le prix est souvent dérisoire (souvent moins de 5 €).
    L'inconvénient est qu'il faut emporter une tente et un duvet : mais c'est un faible prix à payer pour disposer d'une très grande liberté et savoir que, quoiqu'il arrive, on pourra toujours planter sa tente dans un champ et dormir à l'abri.

  • Chambres d'hôtes
    L'avantage de la chambre d'hôte est le confort et l'accueil toujours très sympathique. Par contre, cela demande un peu plus d'organisation...
    Même si on trouve des panneaux "chambres d'hôtes" régulièrement, c'est plus difficile d'arriver à l'improviste : le nombre de places est limité et même lorsqu'il y a de la place, les propriétaires sont parfois un peu gênés d'être prix au dépourvu (rien à proposer à manger, chambres pas prêtes, ...). Il faut donc mieux réserver la veille pour le lendemain, ce qui oblige à respecter des étapes bien définies.
    L'autre inconvénient de la chambre d'hôte est le prix : aux origines, c'était un hébergement bon marché, maintenant compter au moins le même prix qu'une chambre d'hôtel.
     
  • Hôtels
    On trouve aussi facilement des hôtels. Sur l'itinéraire "La Loire à Vélo", certains sont labellisés pour accueillir les vélos (ils s'engagent à les accueillir, à avoir un local fermé à clé pour les vélos, à proposer un petit outillage de réparation...).

Où manger ?

Il n'y a aucune problème pour manger : il y a de très nombreux restaurants, snack, épiceries, commerces... tout au long de l'itinéraire.

Comment peut-on aller à St Nazaire ?

L'itinéraire arrive à St Brévin-les-Pins et non à St Nazaire, c'est-à-dire sur l'autre rive de la Loire qui est plus jolie.

Pour aller à St Nazaire, il y a un immense pont : ce pont est autorisé aux vélos mais est très dangereux car même si la vitesse est limitée à 70 km/h, les voitures roulent plutôt à 110. D'autre part, à la sortie du pont, en suivant la direction "St Nazaire", on se retrouve sur une voie rapide !! (très impressionnant à vélo :-)

Cette étape particulière est donc traitée en profondeur ici.

Comment peut-on revenir chez soi ?

Vous pouvez revenir en train en prenant uniquement les trains acceptant les vélos (généralement les TER). Si le trajet par ce moyen est trop long, vous pouvez faire renvoyer votre vélo au préalable par un transporteur (tous les transporteurs ne le font pas : se renseigner avant !).

Gare la plus proche du Mont Gerbier des Joncs : Langogne (27 km)

Gare la plus proche de St Brévin-Les-Pins : St Nazaire (10 km)